NOUVEAUTE sur le blog : un nouveau rédacteur a rejoint l'équipe
Non pas Franck bien sûr, mais son fils, Raphaël 5 ans.
Je rassure tout de suite les mamies : certes Raphaël a beaucoup beaucoup changé pendant ce voyage : j'en veux pour preuve ses cheveux, dire que dans 10 ans c'est moi qui me battrait avec lui pour qu'il aille chez le coiffeur. En attendant ses cheveux poussent et la règle que l'on s'est fixée ensemble n'est pas toujours simple quand il fait 40 degrés : pas de coiffeur pendant 6 mois. J'ai bien joué à l'apprentie coiffeuse une ou deux fois pour éviter que les paysages de notre tour du monde soient masqués par une frange trop longue, mais rien de plus.
Hormis ses cheveux, il continue de s'allonger : de plus en plus difficile pour nous de le faire passer pour un moins de 4 ans et d'éviter ainsi les frais supplémentaires.
Mais surtout, son tempérament évolue, je constate que cette expérience lui réussit. Sa curisoité est à 200%, elle était déjà bien en fonctionnement avant, elle a passé le turbo. Ainsi il sintéresse de près à la colonisation du Pérou, du Canada et de l'Australie, s'attaquait hier soir à l'hstoire de l'Union Soviétique après avoir vu un film de Claude Chabrol, La ligne de démarcation, qui a ainsi attisé sa curiosité sur la 2nde guerre mondiale.
Mais ce que j'observe de plus singulier c'est que sa timidité s'efface petit à petit pour laisser place à une plus naturelle ouverture vers les autres, ouverture dont il fait déjà preuve avec les personnes familières, mais qui restait un peu en retrait avec des inconnus. Dès que l'on rencontre des gens quelque part dans un resto, un hôtel ou ailleurs, il est le premier (suivi de trés près par son frère) à engager la conversation et raconter ses aventures de la journée. Il gagne chaque jour en confiance en lui et en autonomie. Nous étions à l'hôtel il y a 2 jours et voilà qu'il me dit : "maman j'ai faim". Je savais que le petit déjeuner n'était pas terminé, je lui propose alors de demander aux dames du restaurant s'il peut avoir des toasts. Ni une ni deux, le voilà parti chercher ses toasts dans une langue qu'il ne connaît pas. Finis les épisodes où il a fallu se battre avec lui parce qu'il ne voulait pas tenter quelque chose qu'il ne maitrisait pas. Et du coup il a appris à nager et s'exerce maintenant aux palmes, masque et tuba.
Vous avez le droit de penser : encore une de ses mères dont l'enfant est mieux que les autres". Loin de moi cette idée, juste l'envie de graver dans la toile que ce voyage nous change tous.
Bref Raphaël a beaucoup changé mais il n'a pas encore appris à écrire mais il s'est volontiers prêté au jeu de raconter ce qu'il avait vécu à Kangaroo Island, un coup de coeur,voici et voilà ce qu'il nous livre sur une des aventures vécues sur l'île !
"Les pélicans, on ne leur a pas donné à manger, ni de vin. Les pélicans sont très rigolos, ils font des trucs drôles. J'ai bien aimé le spectacle. j'aimais bien quand le monsieur donnait à manger aux pélicans.
Il y a même une mouette qui est montée sur le chapeau du monsieur et j'ai bien aimé aussi. Quand les pélicans nagent et volent, je suis très impressionné car je n'ai jamais vu de pélicans. Quand le monsieur jetait des poissons, tous les pélicans venaient d'un seul coup. Une fois, le monsieur a lancé du poisson, un pélican a attrapé beaucoup de poissons, il a tout gardé et l'a coincé dans sa gorge car tous les autres voulaient son poisson. Quand le monsieur a vidé la boîte dans l'eau, tous les pélicans ont mis la tête sous l'eau en même temps avec leur long cou et leur long bec que j'aime."