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La meilleure façon de marcher
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15 décembre 2010

Un safari et c'est fini

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Faire un safari en Afrique du Sud -puisqu'il faut appeler un chat un chat- est une expérience qui complète bien le tableau animalier de notre tour du monde : nous passons des journées entières à guetter queues et trompes.

Ici les rois du spectale sont les Big Five autrement dit le rhinoceros, le leopard, le bufle , l'éléphant et le lion. Rapidement ils deviennent nos objectifs de chasse. L'éléphant et le bufle nous font le plaisir de leur présence tandis que les 3 autres se font attendre. Enfin, un rhino, nous l'appelons déjà par son petit nom.Un embouteillage en plein milieu du parc naturel et c'est une lionne que nous croisons furtivement. C'est assez impressionnant il faut bien le dire de voir ces animaux dans leur élément naturel. Enfin, une touriste nous informe qu'elle vient d'apercevoir un lion 600 mètres plus loin ; nous nous rendons immédiatement sur les lieux mais le fauve vient de se faire la malle 1 seconde avant notre arrivée. Sommes verts de rage.

Franck et Raphael tentent le tout pour le tout et participent à une "sunset drive" avec des nouveaux amis américains. Ils auront la chance de voir un guépard mais toujours pas de lion. Je tente ma chance avec la "morning walk" et qui dit morning dit lever à 3h30 et rdv à 4h15 ! Ca ne rigole pas : je suis encadrée par 2 rangers armés jusqu'au dent qui nous enseignent les consignes de sécurité. J'en apprends des tonnes sur les tiques, les fleurs d'hibiscus et les termitières ; en rampant derrière des buissons, j'approche même de trés près un troupeau de rhinocéros mais toujours pas de lion. Le guide essaie de nous rassasier avec les rugissements du fauve que l'on entend effectivement au loin, puis les empreintes laissées sur le sol humide ; il nous présente même un crâne du roi des animaux mais nous n'avons pas la chance d'en croiser un vrai. Un conseil mes amis : si vous vous faites une randonnée dans le bush et qu'un animal vous charge, ne courrez au risque de devenir une proie facile.

Mais le grand contraste de notre quotidien au parc Kruger c'est qu'une immensité à l'état pur s'offre à nous alors que la plupart du temps nous sommes cloitrés dans notre véhicule fenêtres fermées en raison des fortes chaleurs et des dangers encourus. Interdiction formelle de sortir du véhicule, des accidents sont, selon la rumeur, déjà arrivés. Cette vie n'est finalement qu'à l'image de nos 6 derniers mois : à 4 dans une boîte de conserve ( mais une délicieuse, je ne fais pas la fine bouche !). Effectivement nous en faisons les frais quelques heures après notre entrée dans le parc lorsqu'un éléphant qui trouve sans doute que nous l observons d'un peu trop près se met à nous poursuivre. Franck accélère et sème le maousse sans encombre.

Néanmoins nos découvertes animalières ne s'arrêtent pas là, il nous est offert de cotoyer de beaucoup plus près d'autres animaux du parc. Car vivre au parc Kruger, en dehors du temps passé dans la voiture et en randonnée, c'est aussi vivre en plein milieu de la savane avec tout ce que cela implique : arachnophobe, abstenez-vous. Tous les insectes rencontrés ici ont une taille 10 fois supérieure à ceux que l'on rencontre en France. Les escargots de Bourgogne sont des bigorneaux à côté de leurs cousins africains. Les chenilles font 2 cm de large et 15 cm de long. Et quand vient le soir, le bal des insectes est si terrifiant que Franck dîne enfermé dans la chambre pendant que Camile hurle et que je continue la chasse aux animaux avec des torchons et des sandales. Les placards à nourriture doivent être fermés par des double verrous et il nous est demandé de mettre des chaises devant notre frigo. Effectivement écureuils, oiseaux, singes et une espèce de civet viennent se servir dans notre cuisine.

Les enfants improvisent une partie de pétanque avec des fruits inconnus au bataillon tombé de l'arbre voisin, on goûte à nouveau au plaisir des chamalows grillés au barbecue, les enfants organisent déjà des plans pour les barbecues à Vincennes. Même les punitions de Camille prennent un tournant arboristique. Quant à notre jeu, au départ une fantaisie pour nous occuper et motiver nos enfants, il dépasse nos espérances : Raphael utilise tous les stratagèmes pour remporter le maximum de points, n'a de cesse de me questionner sur le bien fondé d'attribuer 10 points à l'hippopotame ou milite pour la réévaluation de la girafe. Son score est devenu son obsession. Même lorsqu'un maginifique et imposant léopard se pointe presque sous nos roues, il le fait presque fuir mécontent d'entendre que les points reviendront à son père.

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