Deux apprentis "backpakers" à Bangkok
La Thaïlande c’est avant tout les retrouvailles de Michel et Anne Marie avec Emilie, Franck, Raphaël, et Camille. Mais avant ces retrouvailles quelques impressions de deux apprentis « backpaker » sur
Bangkok, étonnante capitale attachante et bruyante, première rencontre avec ce pays et l’Asie.
Nous habitons dans le quartier de Kao San : lieu de rassemblement d’une faune étrange, cosmopolite et colorée. La rue est animée et bruyante. Routards, vieux messieurs en manque, banals touristes, et simples thaïlandais s’y balladent. Bars, restos, tailleurs, boutiques de fringues et de massages se succèdent. Nous avons tout de même réussi à établir nos pénates dans une charmante et calme "guesthouse" où nous trouvons tous les services nécessaires (même la piscine nous tend les bras lorsque nous rentrons de nos ballades bien fatigués).
A Bangkok nous ne résistons pas à la visite du quartier historique : attention, dans tous les temples n’oubliez pas de vous déchausser et de vous couvrir les épaules avant de pénétrer dans ces lieux sacrés, et puis une fois à l’intérieur, évitez de pointer la statue du pied si vous vous asseyez par terre les cerbères veillent ! La ville compte un nombre incalculable de ces temples comme : Wat Phra Kaeo et son célèbre bouddha d’émeraude, Wat Pho et son immense bouddha couché, Wat Mahathat et son bouddha assis, Wat Arun ou temple de l’aube. Pour Michel, c’est le Kâma-Sûtra des bouddhas, vous les y trouvez dans toutes les postions. Chacun de ces édifices est une merveille de mosaïques, de porcelaines, d’or, de stucs, et de pierres précieuses. Au soleil, tout cela est éblouissant.
Le soir de notre arrivée nous nous faisons conduire dans le quartier de Chinatown : une ambiance décapante faite de commerces, de gargotes, de mamies et papis, de bruits, d’odeurs de nyoc man et de lumières criardes. Le choc !
Le lendemain, passage obligé en forme de pèlerinage : le quartier de Silom. Ambassades, boutiques, bijoutiers et enfin l’hôtel Sofitel où vécut Simon pendant une année pour un très dur labeur…. Nous avons recherché avec insistance les fameux « Ping pong show » qu’il nous avait recommandés. En vain. Simon devrait pouvoir nous éclairer sur ces mystérieux spectacles !
Nous ne pouvons pas éviter d’arpenter les ruelles bondées des nombreux marchés : marchés aux fleurs aux légumes et fruits, brics à bracs de toutes sortes. A ce stade, nous avons encore un peu de mal à pratiquer le sport national : le marchandage. Vous verrez plus tard que l’arrivée d’Emilie nous fera changer radicalement.
A Bangkok, ville énorme, on se déplace en simples taxis, les roses sont à proscrire (pas de taxi-meter), en tuks tuks, dangereux et aléatoires. Le plus sur moyen de transport reste le bateau dont le prix du voyage est le seul à être connu d’avance. C’est ce dernier que nous avons privilégié malgré ma phobie aquatique.
Bien sûr, cinq jours c’est peu pour apprécier tous les trésors de la ville, mais c’est avec un certain soulagement que nous quitterons sa chaleur, son bruit, sa foule et la pollution qui en découle………..